Nathanael William Guilhem Warwick [En Edition]

Nom: Guilhem ('Fils de Guillaume') Warwick, patronyme qu'il n'utilise plus à cause de sa renommée.

Prénom: Nathanael, William, prénom de son père

L'âge auquel vous avez été mordu: 40 ans, 73 jours, 15 heures.

L'âge que vous avez aujourd'hui: 972 ans (40 + 932)

Caractère du personnage: D'un naturel calme je n'ai jamais eu de colère digne de ce nom, pourtant, au fond de moi, je sais fort bien que si jamais, on touchait à ce que j'avais de plus cher, ma haine, mon ire deviendraient si puissantes que tous les chiens de l'enfer ne seraient pas assez nombreux pour me retenir. Passif, observateur, je me terre souvent dans le silence, restant maître de moi-même, restant celui qui est objectif. Souvent arbitre, je suis clément et sage. Doté d'une mémoire impressionnante, j'aime à évoquer le passé. Neutre dans mes réflexions, j'attends que la partie adverse ne finisse son jugement avant de prononcer le mien. Ayant toujours vécu, du moins, ces derniers siècles à Carloway, les gens me font confiance, sans pour autant savoir qui je suis réellement. Généreux, j'envoie mes serviteurs aider les plus faibles, chatelain, j'ai toujours accueilli ceux dans le besoin. Je donne toujours l'impression de savoir plus que je ne dis, ce qui est sans doute vrai, tant de savoir est passé entre mes mains, pourtant je reste silencieux si on ne me pose pas de question. Mes muses ont toujours été Clio, celle de l'Histoire, Calliope, celle de la poésie que j'apprécie au plus haut point, car elle calme et charme avec de simple mot ainsi qu'Uranie, fille des Etoiles. L'astronomie est mère du monde, en apprenant l'Histoire des Etoiles, nous pourrons connaître l'Histoire des Hommes. J'aime les gens sages, patients, calmes et courtois, respectueux de leur entourage, tout comme je le suis. Je ne puis m'accorder avec les Lycans fourbes et les Vampires belliqueux. Malgré cette sagesse qui avec le temps a pris possession de mon intellect, j'avoue avoir toujours eu ce faible pour la vitae, le liquide carmin, la rivière pourpre, le sang tout simplement. Je ne puis m'en passer et regrette chaque crime que je commets.

Description physique: J'ai été mordu dans l'âge mur d'un homme d'une quarantaine d'année, j'en ai gardé l'apparence. Brun au yeux marrons, j'aimais me regarder dans la glace, désormais je ne le puis plus, mais je me souviens encore. Je me rappelle que je n'ai point de cicatrice, bien qu'ayant pris part à de nombreuses batailles entre mes frères et nos opposants. Voilà pourquoi mon corps a encore ce côté athlétique, mort dans la force de l'âge, j'avais le corps d'un combattant, d'un ferrailleur et encore aujourd'hui, je ne trouve guère d'adversaire à ma taille à l'épée ou au sabre. Quant à ma garde robe, au fil des années, ma faiblesse pour les beaux habits n'a fait que croitre et porte ainsi des vêtements de bonne facture en tout lieu et tout temps. La démarche droite, acquise avec le temps, j'ai toujours eu l'allure d'un maître de maison. Fier et grand je domine la plupart des gens. Bien que peu pessimiste, j'offre à celui qui me regarde un visage grave et sérieux, bien que je puis être joyeux et souriant quelques fois.(J'ai jamais aimé cette partie-ci)

Votre groupe d'appartenance: Vampire

Armes: La Patience, la Sagesse, la Parole, l'Epée.

Particularités: Mon âme m'a été retourné

Nom de l'acteur pour l'avatar: Hugh Jackman

Où avez vous connu le forum? Merci Isabella

Votre temps de disponible: + ou - 7/10

Le nom de l'administrateur à qui vous avez envoyé les 3 mots de passe: Dame Sélène

Histoire: De mon histoire, de ma vie, si toutefois l'on peut encore appeler ceci ainsi, de mon sang, vous n'en connaîtrez rien. Car bien que je fus spectateur et même quelques fois acteur, ma place n'est pas de jouer au héros, d'écrire mon passé sur un morceau de papier éphémère. Mon histoire, c'est mon cœur. Mais si vous voulez connaître ce que je fus, ce que je pus penser, je vais vous en raconter quelques passages. Vous n'aurez pas de je fis cela, j'allai ici, non, vous allez découvrir l'Histoire avec un grand H, celle qui a été faite par les Hommes valeureux, fier guerrier et à cette suite, vous connaîtrez mon point de vue, ce que je ressentis alors que les pages du grand livre de l'Histoire s'écrivaient au même moment...

Mon extrait d'acte de naissance date du Un-et-Vingt du Douzième Mois, en l'An de Grâce Mil et Cent, Soixante et Dix, prononcé par William Warwick, mon père, et par ma mère Ilienor de Normandie, nièce du Roi d'Angleterre Henry II, Duc de Normandie.

L'An de Grâce Mil et Cent, Soixante et Dix. La même année que mourut Saint Thomas Becket, homme de religion qui fut assassiné par les hommes de Sa Majesté Henry II, car le saint homme aspirait à plus de droits et de privilèges pour l'Église Catholique Romaine. Bien entendu, bien que je n'étais point apte à penser ou philosopher, à cet âge, après réflexion sur la vie de cet homme, j'aurais aimé converser avec lui, car ses écrits étaient pieux et c'était un homme lettré. Déjà enfant, la Bible me fut lue en Latin, langue que je dus connaître sur le bout de mes doigts, tout comme la théologie qui trouva en moi, une calice qui ne cessait de vouloir se remplir.

L'An de Grâce Mil et Cent, Quatre-Vingt et Neuf. Notre Sieur, Richard au Cœur de Lion, tout juste arrivé sur le trône de mon beau pays, s'en alla quêter le Graal, s'en alla quérir la Terre Sainte, loin de la douce Angleterre. J'aurais voulu guerroyer avec mon roi, mais étant désormais à la tête de ma lignée, mon père venant de mourir il y a peu, je ne pouvais m'en séparer. Aussi, je me promis, une fois un fils mâle, né de ma future femme, je partirais, rejoignant mon roi et ma destinée. Ma femme, cela allait être Isabelle Neville. Oui, très certainement, elle était douce et bien éduquée, son maintien était royal et j'aimais à penser qu'elle ferait une mère aimante.

Dix ans plus tard, ma femme avait eu sept enfants, tous morts soit à la naissance, soit au cours des premier mois, toutes filles. J'avais besoin d'un héritier mal et Richard, notre roi qui ne revenait pas, ou si peu. Ce fut son frère, John Lackland (Jean Sans-Terre) qui prit le trône et le pouvoir. J'étais lié à sa famille, mais n'aimais guère mon roi, car les barons que nous étions étaient déjà bien plus puissant qu'il ne pouvait l'être, nous prîmes le pouvoir, nous le forçâmes à signer l'Habeas Corpus qui nous officialisait un pouvoir sur le roi. Il n'y avait pas d'autres alternatives, ce n'était que pour défendre nos terres et nos serfs.

L'An de Grâce Mil et Deux Cent et Huit. Page de l'Histoire oubliée ou abandonnée, nul ne le sait, cependant, dans ma mémoire, cette page dont les mots restèrent à tout jamais gravé dans ma mémoire, fut l'une des plus noires du mondes pour certains, pour le Peuple des Humains, ou bien, considérée comme la naissance de beaucoup d'entre nous. Je fus l'un de ceux-là. Cette page connut ma seconde naissance, celle qui me donna la vie éternelle. Marcus Corvinus, fils d'Alexander Corvinus, fut mordu par une chauve souris, son frère William fut mordu par un loup. Cela n'aurait put être qu'un simple accident, mais par une nuit noire, une malédiction fut porté et l'un devint le Chef Suprême de la Race des Lycans, l'autre devint celui des Vampires. Je fus mordus, moi aussi, la même année que mes quarante ans. Désormais Infant de Marcus, immortel à jamais.

Les années passant. Une terrible guerre s'acharna sur le continent, par les nuits les Immortels affrontèrent les Hommes-Loups. Le sang coula, les têtes tombèrent, les Anciens se réfugièrent, les Humains pleurèrent, les Guerriers moururent. Au milieu de tout ce monde agonisant, anarchique, je ne trouvais ma place. J'étais l'un des premier et pourtant, la guerre ne m'attirait point. Une fois étreint, je devais bien avouer que ce désir de sang était en moi, j'avais besoin de boire, de me délecter de la vitæ si précieuse pour un humain, elle faisait de moi un être puissant, fort, destiné à me battre. Et pourtant, dans tout ce chaos, je ne voulais qu'une chose. Suivre les muses de l'Histoire. Poser par écrit le sang du passé, comprendre les erreurs des hommes, trouver les causes de cette guerre.

Il ne se passa qu'une seule année. Une seule année qui pour moi se trouva être l'une des plus odieuses. J'étais devenu une bête, un être sans cœur, sans pitié qui tuait pour le sang, qui tuait dans le sang. Je ne voulais plus que cela continue, je voulais retrouver mon âme et ce fut en Écosse, sur l'île de Lewis, à Carloway qu'un druide ou prêtre, allez savoir lequel m'octroya mon âme, celle que j'avais perdu alors que je passais dans le Monde de la Nuit. C'était volontaire. Considéré comme marginal, je fus chassé, éloigné, mais cela m'importait que peu, j'avais la vie, ou plutôt la non-vie pour l'éternité et je comptais bien me repaître de l'Histoire dans tous ses détails. Cependant, je ne pouvais m'empêcher de me délecter de la vitæ et les meurtres que je commettais me suivirent, mais je préfèrerais ne point les raconter.

L'An de Grâce Mil et Trois Cent et Neuf. Alors que le Pape est à la botte du Roi de France et que l'Europe se déchire le pouvoir par des rivalités sans fondement. J'ai laissé courir le fil de l'Histoire et me garde bien d'en connaître la suite. De nombreuses années s'écoulèrent avant que je ne ressortis des Mémoires des Bibliothèques. J'avais erré seconde après seconde dans les limbes de nos passés, cette soif de connaissance qui avait toujours brûlé en moi et que je ne pouvais tarir sans en savoir tous les affluents qui faisaient de l'Histoire le plus beau fleuve de l'Humanité. J'étais devenu l'unique spectateur de tout le mal fait à la Terre, de tous les vices accomplis, de tous les exploits exécutés.

L'An de Grâce Mil et Quatre Cent et Quinze. L'Europe n'a plus de secret pour moi, ayant passé le siècle à en visiter les moindres recoins, aucune bibliothèque ne fut cachée de moi et tous les livres existants furent lus. La science infuse, non, un simple désir de tout connaître, cette nécessité de savoir pourquoi j'existais. Les temps passés, les guerres entre mes frères Fils de la Nuit et les descendants du Premier Homme-Loup ne cessaient point. Mus, aveugles, par une haine sans nom. Et pourtant aussi brutalement qu'elles n'avaient commencées, les hostilités s'évanouirent. Lucian, Grand Maître Incontesté des Lycans fut tué par l'un des nôtres. Le peuple des Loups-Garous fut réduit à néant. Et pourtant, pourtant, dans l'ombre, il restait encore de leurs frères. Je le savais, car j'en avais fait les recherches, avais lu dans les grimoires et autres codex. Mais pour ma part, ils avaient le droit de vie, comme nous, Éternels.

Deux siècles plus tard, alors que Tokugawa Ieyasu prenait le pouvoir dans la multitude de Han dans l'Archipel du Japon, j'avais parcouru le monde, sans relache, dévorant les écrits de toutes sortes. Tant et si bien que je trouvai une prophétie bien étrange. Elle affirmait des siècles plus tard qu'une jeune femme, humaine, aurait en elle une déesse. Réincarnation. Si elle tombait entre de mauvaises mains, si elle était réveillée par ceux qui voulait le pouvoir et la gloire uniquement, elle deviendrait une déesse noire, chargée de régner sur le Chaos. Andarta, Déesse Celte de la Sagesse et de la Guerre pourrait transformer le monde en un champs de bataille et déverser le malheur du plus haut des cieux aux plus profondes abysses. Cela se passera à Carloway, sur l'Ile de Lewis, en Écosse. Etrange, mystérieux, pourquoi à cet endroit précis? C'était là que j'avais retrouvé mon âme? Devais-je aider cette jeune femme? Elle ne connaissait pas encore le monde, mais une fois dans son corps mortel, elle serait alors innocente, peut-être insouciante. Je ne pouvais la laisser sans aide.

A partir de cette date, je pris toutes mes affaires, je ne voyageais plus, mais me cloitra sur cette Ile, dans cette ville, pour y vivre, pour en connaître le moindre changement, la moindre herbe. Je vivais là, dans un château aux alentours, inconnu de tous, seul mon nom resta. Guilhem, le Seigneur qu'on ne voyait guère, j'en étais même devenu une légende, le château Guilhem, sans habitant. Mais j'étais bien là, gardant goules et fidèles serviteurs des plus loyaux. Je faisais venir à moi tout ce que je pouvais, suivant l'Histoire, comme le bon spectateur que j'avais toujours été. N'aimant guère prendre part aux mots de l'Histoire. Je fus tu et me taisais. J'étais là et je voyais, mais je m'arrêtais là. Pas plus loin, attendant mon heure, attendant son heure, qu'elle n'arrive et un jour, je la retrouverais, et l'aiderais, du mieux que je pourrais pour qu'elle devienne, celle qu'elle devra être, suivre son destin divin...

Je suis ravie d'avoir le protecteur de notre Isabella parmi nous.
C'est ok pour le changement d'avatar
ok pour les mots de pass

et au plaisir de lire ta fiche

@ très bientôt

Sélène

Waouhhhhhhhhhhhhhh

un beau vampire pour moi

Voilà Mesdames, j'espère que cela vous plaira...

Une magnifique fiche que j'ai eu beaucoup de plaisir à lire
J'espère que tu t'amuseras sur le forum.
Isabella va être ravie d'avoir un vampire aussi enigmatique et charmant que toi à ses côtés.

Si tu as besoin d'un chateau ,fait -moi signe

Bon jeu

Sélène